Sortir de l'histoire officielle

    


UN PROLO SPÉCULE
Comprendre hier pour agir aujourd'hui

Spéculer du latin speculator : observer.
On ne demande pas à un prolo, à un ouvrier, de spéculer sur de l’esprit, de l’évanescent mais de produire du solide, d’agir sur la matière. Malgré tout en tant qu’ancien chaudronnier j’observe et spécule sur la libération des individus par eux même.
Ces courts essais ne répondent pas à un engagement quel qu’il soit. C’est mon cheminement après des expériences cumulées dans l’atelier, le bureau, le militantisme syndical et politique ; cheminement aiguillonné par des textes incisifs.
Je commence par me mettre en amont de l’étude envisagée.
 
Ces courts essais sont liés vers du contenu philosophique ou historique. Ce ne sont pas des avis littéraires sur des œuvres, d'autres le font beaucoup mieux.
J'essaie d'aller à l’essentiel par la philo, avec entre autre Spinoza et Simone Weil, et par l’étude des luttes de survie contre l’oligarchie :
- par l’Éthique pour me donner une métaphysique hors des dogmes, et malgré notre absence causale de liberté, refusant ainsi l'idée d'être lié à un destin ;
- par l’Enracinement pour ne pas confondre devoir et droit ;
- en cernant les causes de la prédation mortifère ;
- en cernant les sources des manipulations, ne plus se laisser mener par des reflets.

Entre parenthèses je ne mets pas de pathos, d’émotion, dans le mot oligarchie, c’est juste un fait. Oligarchie veut dire simplement un pouvoir détenu par un groupe réduit de personnes liées entre elles et séparé de l’ensemble de la population.
 
Quand j’ai écrit ces textes mon ambition n’était pas de les diffuser. Ils ont été conçus pour être lus devant un public restreint. S’ils n’ont pas des qualités d’un pavé littéraire ou universitaire ils ont l’espoir de souligner les travers de l’humanité et la prétention de redonner un sens correct à certains mots.
J’ai aussi l’ambition de vulgariser, descendre au vulgaire comme ma personne, espérant échanger avec d’autres vulgaires et avec des non vulgaires qui accepteraient de descendre d’un étage.
En finalité si j’ai donné l’envie de lire quelques ouvrages, qui peuvent nous libérer de l’histoire officielle, et l’envie d’aller fouiller autour de certains événements, à dessein cachés, j’aurai obtenu une petite victoire. C’est déjà ça de gagné.

Je souhaite que vous soyez des prosélytes. Le prosélytisme a une mauvaise réputation car cette propagande voulait te faire changer tes croyances religieuses. Mais ici c'est l'inverse je souhaite que nous soyons nombreux à sortir des croyances du quotidien, comme celles-ci : notre gouvernance serait de la démocratie, la propriété par le vol spéculatif légal serait moral ...
En cherchant j'ai lu que le prosélyte chez les romains était l'étranger et chez les grecs celui qui vient d'ailleurs. Donc tout compte fait pour quelques-uns nous serions des prosélytes, des étrangers sur notre territoire.
 
En tous cas je ne souhaite pas mourir avec des certitudes.

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Voici quelques textes, remarques et liens vers du contenu philosophique ou historique.
 
Retirés de la dite vie active certains, suivant leurs goûts et leur moyens, construisent des maquettes ou des nichoirs, jardinent plus que nécessaire, multiplient les voyages (polluants), etc ... Pour ma part je lis, prends des notes et écrits des textes d'environ 4 ou 5 pages. De tous ces textes, notes et références j'en remplis ce site faisant chauffer des serveurs, dommage.
 
Mes commentaires ne sont pas des avis littéraires sur les œuvres, d'autres le font beaucoup mieux. Ils correspondent à des textes incisifs pour comprendre les enjeux de la lutte, toujours d'actualité, entre l'oligarchie et la démocratie sociale et libertaire.
Je n'ai pas de légitimité universitaire, cumulant les handicaps, petits fils de travailleurs agricoles, fils d'OS et de femme de ménage, n'ayant eu mon Certificat d'Étude Primaire qu'au 2ème coup. Je  rêvassais m'isolant ainsi d'un monde que je devais trouvé trop violent, violence concrétisée par l'autoritarisme du père, lui-même ayant sa propre histoire semée d'embûches.

Ma lecture est marquée par ma subjectivité du moment. Ce n'est pas irrémédiable j’attends vos éclairages. J'ai bien fini par comprendre après 60 ans que nous ne sommes pas étymologiquement, et de fait, en démocratie.

Mes sujets de prédilections sont :
- les révoltes et, je m'en rends compte, pas trop les théoriciens sauf s'ils sont acteurs ou témoins de celles-ci ou cités dans ce cadre ;
- les écrits de dits philosophes me permettant de sortir de la vision subjective de la propagandes des États ;
- et mes préférés Simone Weil, George Orwell et Albert Camus.
 
L'ordre dans les menus essaie de respecter une chronologie qui n'est pas facile à suivre, les faits relatés pouvant avoir leurs racines sur plusieurs décennies.

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