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Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844 - 1900) La Commune de Paris de 1871 Dans Demian de Hermann Hesse La Commune de Paris de 1871 Comme toute personne sa pensée évolue suivant la propagande subie et la prise de distance à cette propagande. Un article qui semble défavorable mais je ne l'ai pas en entier, et pas lu le livre cité. Nietzsche et la Commune Marc Sautet. «Un jeune philosophe, Marc Sautet, nous apporte de nouvelles lumières sur la pensée de Nietzsche... La thèse d'un Nietzsche préfasciste se heurte aux vigoureuses déclarations du penseur contre le caporalisme prussien, le chauvinisme allemand et l'antisémitisme. La thèse d'un Nietzsche exclusivement occupé à préparer une nouvelle alliance de la pensée et de la poésie, au-delà de tout intérêt pour la vie politique, est complètement démentie par les faits sur lesquels s'appuie la démonstration de Sautet. En 1869, Nietzsche réside à Bâle, où il enseigne la philologie à l'université. La ville vient d'être secouée par une puissante grève des teinturiers et des rubaniers. Elle accueille, en septembre de cette même année, le quatrième congrès de l'Association internationale des travailleurs, que la presse bien-pensante dénonce comme l'état-major d'un complot permanent contre l'ordre établi. En 1870, Nietzsche participe brièvement, comme infirmier volontaire, à la guerre franco-allemande. Enfin, en 1871, durant la Commune de Paris, il entretient une correspondance suivie avec son ami le baron von Gersdorff, officier allemand, dont le régiment campe aux portes de Paris, et qui lui fournit des informations de première main sur l'insurrection ouvrière. Cette correspondance nous livre, à chaud, les sentiments éprouvés par Nietzsche face à la Commune de Paris : " Par-delà la lutte entre les nations, nous fûmes soudain épouvantés par cette tête de l'hydre internationale qui fit une apparition si terrible annonçant pour l'avenir des combats de nature bien différente. " Tout le contraire, on le voit, d'une pensée subversive, tout le contraire du " changer la vie " de Rimbaud, encore que cette " épouvante " ne puisse être qualifiée de préfasciste, ni même de contre-révolutionnaire.» Un article favorable - Dialogue avec Jean-Clet Martin dans Le matricule des anges N° 224 juin 2021 « La littérature se tourne au contraire vers la pluralité et l'insurrection. Nietzsche en forme une étrange figure. Il participe à la guerre de 70. Il est brancardier dans l'armée allemande. Il ne peut avoir de la Commune qu'une vision qui recoupe celle de son camp. Mais voici que Nietzsche, bientôt quitte Wagner, lit les philosophes français, Blanqui justement. Il hérite de la Commune par celui qui en fait le plus ardent militant. Alors par la lecture d'un livre, s'imposent à lui d'autres visions, la conception même de l'éternel retour dont Blanqui fut le créateur. Pourquoi prendre les astres à témoin ? Et si la Commune devait revenir selon l'éternel retour d'un homme nouveau, par-delà le bien et le mal ? C'est la question de Blanqui. Là, si tout était à refaire, il conviendrait d'entrer dans le même combat et libérer Paris ! Inventer une individualité nouvelle, un coup de dés qui fasse de la Commune la matrice de l'individu des temps modernes. L'éternel retour pour lui ne signifie rien d'autre que l'éternité de la révolte, l'éternité par les astres, au moment d'une vie de quelques mois qui a fait briller une constellation qu'on ne saurait regretter, mais qu'on affirmera toujours et encore. La révolte a beau sombrer, mais rien n'y fait, la Commune ne meurt pas et ses morts ne sont que le courage des résistants, des affamés. Conditions surhumaines qui appellent la naissance d'une société jamais imaginée.» Haut de page Page en amont Des visites régulières de ces pages mais peu de commentaires. Y avez-vous trouvé ou proposez-vous de l'information, des idées de lectures, de recherches ... ? Y avez-vous trouvé des erreurs historiques, des fautes d'orthographes, d'accords ... ? Ce site n'est pas un blog, vous ne pouvez pas laisser de commentaires alors envoyez un mail par cette adresse robertsamuli@orange.fr Au plaisir de vous lire. |